Nouveaux perturbateurs
Sabrina Ionescu
Bats-toi pour jouer. Pulvérise chaque record. Fais-toi remarquer. La star de la WNBA, Sabrina Ionescu, conseille la nouvelle génération d'athlètes féminines : « Ne laissez personne vous dire ce que vous pouvez et ne pouvez pas accomplir. »
Sabrina Ionescu, ancienne star universitaire et star actuelle de la WNBA, est connue pour repousser les limites. Quand on ne l'a pas autorisée à jouer dans l'équipe masculine au collège, elle a monté sa propre équipe. À l'université de l'Oregon, elle est devenue la première de la NCAA (hommes et femmes confondus) à dépasser les 2 000 points, les 1 000 rebonds et les 1 000 passes décisives dans une carrière. Après sa blessure à la cheville qui a interrompu sa première saison en WNBA, Sabrina est aujourd'hui de retour, prête à créer un précédent pour les jeunes joueuses.
Bats-toi pour jouer. Pulvérise chaque record. Fais-toi remarquer. La star de la WNBA, Sabrina Ionescu, conseille la nouvelle génération d'athlètes féminines : « Ne laissez personne vous dire ce que vous pouvez et ne pouvez pas accomplir. »
Sabrina Ionescu, ancienne star universitaire et star actuelle de la WNBA, est connue pour repousser les limites. Quand on ne l'a pas autorisée à jouer dans l'équipe masculine au collège, elle a monté sa propre équipe. À l'université de l'Oregon, elle est devenue la première de la NCAA (hommes et femmes confondus) à dépasser les 2 000 points, les 1 000 rebonds et les 1 000 passes décisives dans une carrière. Après sa blessure à la cheville qui a interrompu sa première saison en WNBA, Sabrina est aujourd'hui de retour, prête à créer un précédent pour les jeunes joueuses.
Tu as grandi en jouant contre tes frères. Est-ce qu'on te considérait avant tout comme la fille, la sœur ?
SABRINA IONESCU : Mes frères ne m'ont jamais traitée différemment. Ils y allaient aussi fort avec moi qu'entre eux. Ils me voyaient seulement comme quelqu'un qui aimait jouer. Je ne me sentais pas différente et j'avais le sentiment d'avoir ma place.
Parle-moi de ton équipe de basketball au collège. Qu'est-ce qui s'est passé à l'époque ?
SABRINA : On ne m'a pas laissé jouer dans l'équipe de mes frères. Alors j'ai recruté six filles qui n'avaient jamais joué au basketball avant, pour créer une équipe. On n'était pas très bonnes, mais c'était vraiment sympa d'avoir une équipe et de s'entraîner tous les jours.
« Mes frères ne m'ont jamais traitée différemment. Ils y allaient aussi fort avec moi qu'entre eux. »
– Sabrina Ionescu
« Mes frères ne m'ont jamais traitée différemment. Ils y allaient aussi fort avec moi qu'entre eux. »
– Sabrina Ionescu
Est-ce que tu tiens cette détermination de tes parents ?
SABRINA : Ils ont quitté la Roumanie et ont créé une famille ici. Ils ne connaissaient pas la langue ni la culture. Ça a été très difficile pour eux. Mais ils ont travaillé sans relâche et ne se sont jamais plaints. Dès notre plus jeune âge, mes frères et moi avons pu voir ce que c'était que de travailler dur et de ne jamais rien lâcher.
Est-ce qu'ils t'ont donné des conseils ?
SABRINA : Mes parents disaient toujours : « Ne regarde pas les autres. Concentre-toi sur la personne que tu es et sur la manière dont tu peux façonner ta vie ». Encore aujourd'hui, je ne me compare jamais vraiment aux autres. L'important, c'est que je sois la meilleure version de moi-même.
Est-ce que tu penses qu'il y a plus d'égalité entre le basket masculin et le basket féminin ?
SABRINA : Dans l'Oregon, on rassemblait en moyenne 2 000 supporters par match, pour finir en dernière année avec en moyenne plus de 10 000 supporters… Rien que le fait de voir toutes les filles de la communauté qui ont commencé à jouer au basketball grâce à nous, c'est ça qui est vraiment important.
Est-ce qu'ils t'ont donné des conseils ?
SABRINA : Mes parents disaient toujours : « Ne regarde pas les autres. Concentre-toi sur la personne que tu es et sur la manière dont tu peux façonner ta vie ». Encore aujourd'hui, je ne me compare jamais vraiment aux autres. L'important, c'est que je sois la meilleure version de moi-même.
Est-ce que tu penses qu'il y a plus d'égalité entre le basket masculin et le basket féminin ?
SABRINA : Dans l'Oregon, on rassemblait en moyenne 2 000 supporters par match, pour finir en dernière année avec en moyenne plus de 10 000 supporters… Rien que le fait de voir toutes les filles de la communauté qui ont commencé à jouer au basketball grâce à nous, c'est ça qui est vraiment important.
« Mes parents disaient toujours : "Ne regarde pas les autres. Concentre-toi sur la personne que tu es et sur la manière dont tu peux façonner ta vie." »
– Sabrina Ionescu
« Mes parents disaient toujours : "Ne regarde pas les autres. Concentre-toi sur la personne que tu es et sur la manière dont tu peux façonner ta vie." »
– Sabrina Ionescu
Qu'est-ce que tu dirais à ces filles ?
SABRINA : Tu sais, il n'y a rien de mal à être une joueuse flashy, ou au contraire un role player. Ce que pensent les autres, ce qui se dit sur les réseaux sociaux, tu ne dois pas en faire toute une histoire. L'important, c'est que tu écrives toi-même ton histoire.
« Je crois que l'avenir, c'est lorsque les filles et les garçons grandiront sur un pied d'égalité. »
– Sabrina Ionescu
« Je crois que l'avenir, c'est lorsque les filles et les garçons grandiront sur un pied d'égalité. »
– Sabrina Ionescu
Comment est-ce que tu vois la nouvelle génération du basket ?
SABRINA : Je crois que l'avenir, c'est lorsque les filles et les garçons grandiront sur un pied d'égalité. J'espère qu'un jour, la NBA et la WNBA seront tout aussi médiatisées et regardées l'une que l'autre.
Réalisatrice : Dana Boulos @danaboulos
Photographe : Yasmine Diba @yasminediba
Rejoins Sabrina et Nike dans leur aventure pour renouveler leur jeu, ensemble. Play New.